Tortue, papillon de nuit, et diverses octobreries.

L'arrière-saison estivale se poursuit dans la fraîcheur des matins, le soleil calme en suite et nuit tranquille again.

Habiter en plein centre, non merci.

Hier, entre deux cours, au soir, vu voler dans la cour quelque chose ressemblant à une chauve-souris — qui pullulent dans le coin —, non : un petit oiseau blanc ? mmh, ça se pose au plafond du hangar ; on grimpe au pilier : ah, un papillon de nuit (蛾 ga), gros comme la main étendue, qu'on saisit délicatement à fin d'en faire montre. Qui fit la joie des gamins, et bien peur à T., S. et aux mamans — Surtout lave-toi les mains ! Oui oui...

Le jour précédent, c'était une grrrrrosse tortue qui avait élu domicile au plein milieu de la route. Oooh, aaah... Et hop, on fait cours dehors quelque temps ? allez, grouillez-vous, on marche on ne court pas ! On recueillit la bestiole et fit un petit tour avec tout le petit monde jusqu'à l'étang derrière l'école, à fin de remettre la bête à l'eau.

Ah, ces petites choses qui émerveillent. On meurt quand l'émerveillement cesse. Et atout capital des Japonais — mmh, principalement des femmes et des enfants peut-être... ; les hommes, c'est moins sûr... — : la capacité à l'émerveillement. Si tous les cours pouvaient avoir leur lot d'imprévu et d'imaginaire...

Levé tôt ce matin, omelette spéciale sur le balcon, blabla agréable. Bientôt, une heure et demie de cours qui me coupe le jour en deux, grrrr. A présent clope et café, devant le MacBook, comme on peut s'en douter.

Hier soir, joli coucher de soleil, la nuit tombe tôt, courses de comestibles au retour, soir paisible et frais juste-ce-qu'il-faut, lumières éparses. La nuit rend décidément moins laides les cités japonaises.

L'eau était verte, hier. La rivière qui traverse Kitanoda doit passer par des endroits pas très nets... Ah, le Japon et les produits chimiques... Ces temps derniers, ça n'arrête pas, dans les News.

Les bruits les sons : le train voisin, la sonnette des bicyclettes, les cigales, les criquets, selon la saison, les corbeaux, moins Osaka que Tokyo, les voix et rires des enfants, les cris parfois, mitoyens, des parents aussi, la pluie de sus les toits...

Le changement du visa, la semaine prochaine. Le retour en France pour deux semaines, en novembre.

Mmmh, prochainement, quelques lignes sur l'animation japonaise — — et quelques bizarreries culinaires, peut-être ?






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