De bric et de broc au-dessus du vide.


La maison japonaise, d'il y a quelques dizaines d'années, est un espace modulable qui croît et se développe, à l'horizontale, à la verticale — où elle peut. On bricole un mur, hop un nouveau placard, on remplace un arbre mitoyen par une pièce, on enlève une cloison, voici une remise, un cabinet de toilette, on repousse un muret, argh dommage : un précipice. Bah, tant que cela ne tombe pas.


3 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai été étonnée (et je le reste) par l'aspect "bidonville" -et je n'exagère pas- de certaines parties du Japon.
Je crois que l'urbanisme n'est pas encore entré dans les mœurs...

n a dit…

L'urba-quoi ? ... C'est aussi mon impression. Les grands immeubles de centre-ville même sont une façade d'architecture "propre" : il faut voir autour, dans les ruelles, entre les tours, et voir comment elles sont enchâssées les unes dans les autres. C'est plus frappant encor en campagne. Sur la photo c'est encore raisonnable. De toute façon, les P.O.S. datent au mieux de l'ère Taisho... Pour le coup, ils font vraiment du n'importe quoi. C'est que, une fois encor, l'argent est roi. Le Japon est en Asie — bis ? tris ? ; )

christian Lefebvre a dit…

J'ai toujours eu un faible pour les structures proliférantes surtout auto construites.
Cependant, je me pose des questions. Comment vieilliront les maisons contemporaines que l'on voit sur Japan Architect.
La seule qui commençait à prendre de belles rides c'est la maison en U de Toyo Ito, construite en 1976 à Tokyo. Mon premier amour en architecture.
Mais je crois bien que la spéculation immobilière lui a fait son affaire…
Du coup pour me faire du mal, je cherche sur l'internet et je tombe là-dessus.
http://storiesofhouses.blogspot.fr/2005/06/u-house-in-japan-by-toyo-ito.html
Effectivement, c'est plié, mais pour d'autre raison.
Je me souviens maintenant du parcours familial qui avait été à l'origine du concept et aussi de sa chute…
PS: Stories of House, encore un blog qui ne va pas m'aider à travailler.