Bla de tempérie, Moriyama, et d'autres.


Samedi, fin d'après-midi déjà. Ça s'éclaircit ou bien pleut, on ne sait trop.

Tri et trifouillage des photos de la dernière quinzaine, entre hier soir et ce matin.

À parcourir le résultat, je suis d'humeur très Moriyama Daido, il faut croire.

J'ai a priori de la sympathie pour les gens qui font les choses à contre-temps — genre : du noir et blanc contrasté à gros grain. Sauf que, si l'on réfléchit une seconde, il faisait déjà la même chose dans les années soixante, après son passage chez Iwamiya et Hosoe — et c'était à l'ors de l'avant-garde. J'ai aussi, a priori, de la sympathie pour le versatile et le dilettante.


Je ne sais trop ce que cela veut dire Rester fidèle à soi-même. Un raccourci de critique (n.m.) un peu facile, peut-être — comme tout ce qui touche à la prose sur, d'ailleurs. C'est souvent qu'on ne peut pas faire autre chose. C'est parfois qu'on préfère déposer marque de fabrique, ou presser le citron jusqu'au pépin, ou recueillir le jus où il se trouve. C'est aussi peut-être une obsession, qui m'est bien étrangère.

Au moins a-t-il peu versé dans la compromission commerciale — je pense à Araki, ou Shinoyama, qui faisaient de bien meilleures choses à leur début.

Bah, ils n'eurent peut-être pas tort, car l'argent ce n'est pas rien. La renommé, et ses side-dishes, non plus.

Allez, à quelque chose dont on aimerait dire sérieux ; mais beaucoup s'en faut.

Envies récurrentes, ces derniers temps, d'accroître outre-mesure les libellés de ces pages — on verra.


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