Juillet-Japon : cigales en carcasses mues




Ben ouais, ch'uis d'eul Nord : les cigales, 'connais pas trop.

L'histoire, elle commence comme tout un tas d'histoires : par un vers, et un trou. Ou plusieurs.




Et puis, après avoir fait du sol un fromage et sucé pas mal de racines, pendant un ou dix-sept ans, la larve sort de terre, et grimpe où elle peut.


(Le fan de Miyazaki Hayao qui clique sur la photo, mire l'œil et ne pense pas à la scène de récupération de celui d'ômu, est recalé.)


Et tout y passe : brindilles, troncs,




jusqu'aux plafonds.




C'est presque noël.




Et puis pof, ça sort. C'est la mue imaginale. Il y a de l'imago jusque chez les homoptères hétérométaboles.




Et se bouscule au portillon, en laissant derrière l'exuvie-maison. Ça pourrait faire le ménage en sortant, tout de même.




Pour donner un insecte bruyant, qui cymbale pour attirer la femelle — Ben oui, il y en a qui jouent du violon ; d'autres préfèrent la cymbale — et se nourrit de sève — cette fois pas par la racine — au moyen d'une pique buccale qui, à voir de très près, fait plutôt peur. Mais bon, chacun ses fesses, et ça, c'est une autre histoire.

Allez : en contre-jour




et contre-nuit,




et on en reste là.
Ça vous a donné envie de vous en faire des amies ?
Moi pas trop.




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